Lundi 29 avril dernier a eu lieu notre assemblée générale de 2024. Pour la première fois depuis l’histoire de l’association, elle a eu lieu en début d’année, ce qui permet de nous synchroniser avec notre calendrier fiscal. En introduction de l’assemblée, Yannick Glemarec, membre de notre conseil d’administration, a donné une présentation sur l’état de la finance-climat à l’échelle mondiale.

Pendant l’assemblée générale, nous avons échangé à propos des actions menées en 2023 et des perspectives pour 2024. Le rapport financier 2023 a été approuvé à l’unanimité (“oui” à 100 % des votes exprimés).

Rénovation énergétique des logements

Pour l’année 2024, nos actions se poursuivent autour de la rénovation performante et globale des logements. Le 28 mars dernier, nous avons organisé une après-midi d’étude à l’Assemblée nationale (disponible en vidéo ici), en partenariat avec la députée Marjolaine Meynier-Millefert, sur le sujet de la stratégie de politique générale. Une centaine de personnes, représentant l’écosystème de la rénovation, était réunie à cette occasion : administrations centrales, agences de l’État, opérateurs, réseaux bancaires, fédérations de professionnels, entreprises, parlementaires, acteurs associatifs de l’énergie, de l’environnement et du logement.

Cette après-midi d’étude a rencontré  un franc succès, et nous organisons  les suivantes. La prochaine aura lieu le jeudi 27 juin, et portera sur le financement bancaire. À ce sujet, notre expert plaidoyer, Lucas Chabalier, est en relation constante avec de nombreuses institutions bancaires afin d’échanger avec elles, d’identifier les principaux verrous et de partager les bonnes pratiques de financement qui permettraient de multiplier les rénovations globales sur tout le territoire.

Énergies renouvelables et territoires ruraux

L’année 2024 sera également celle où APLC élargira son champ d’activité en accompagnant, avec ses partenaires, les communes rurales dans le déploiement des énergies renouvelables sur leur territoire. Nous travaillons à ce sujet avec Le CLER, Hespul et l’Association des maires ruraux de France.

Forêts, agriculture et changement climatique

À l’issue d’une réunion avec l’ONF, nous allons réaliser une série d’articles sur les liens entre le climat et la forêt. Ceux-ci seront rédigés en partenariat avec l’ONF, afin de garantir une fiabilité scientifique.

Nous prévoyons également de nous pencher sur le sujet de l’agriculture en relation avec le climat.

Enfin, nous souhaitons réaliser plus d’événements en présentiel et mobiliser davantage nos membres répartis sur tout le territoire français. Nous avons des idées que nous vous présenterons prochainement. Si, de votre côté, vous souhaitez voir traités certains sujets, n’hésitez pas à nous les envoyer à cette adresse : contact@agirpourleclimat.net

Une présentation sur la finance-climat en introduction de l’assemblée générale

En introduction de l’assemblée générale, Yannick Glemarec, nouveau membre de notre conseil d’administration, a partagé ses connaissances sur la finance-climat à l’échelle internationale. 

Nous vous avions présenté Yannick et son parcours dans un précédent article. Au cours de sa carrière, il a participé au développement et à la gestion de plus de 1 000 projets multilatéraux et de plus de 100 fonds fiduciaires multi-partenaires pour le climat et le développement dans plus de 140 pays. Ces projets ont permis d’accélérer la transition verte dans les économies émergentes et en développement.

Un constat général est que, à l’échelle mondiale, nous n’investissons pas les sommes nécessaires et nous ne choisissons pas les domaines prioritaires.

  • La finance-climat mondiale a atteint un montant de l’ordre de 1 200 milliards de dollars en 2022. Elle devrait représenter  près de 9 000 milliards de dollars en 2030, soit presque 10 fois plus. Au minimum, il faudrait multiplier par 5 les investissements dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre (atténuation) comme dans l’adaptation au changement climatique.
  • Les pays en développement (en excluant la Chine) ne représentent encore que 15 % des investissements pour le climat. C’est un problème majeur, car les deux tiers des investissements dans les infrastructures vertes devront être réalisés dans ces pays.
  • Les pertes et préjudices dus aux aléas climatiques peuvent déstabiliser très fortement les pays en développement : ainsi, l’ouragan Lenny qui a frappé, en 1999, la République dominicaine a provoqué des dégâts équivalant à 50 % de son PIB annuel. Son gouvernement a dû s’endetter pour soutenir la population et réparer les infrastructures. Le ratio dette/PIB a explosé, passant de 60 % à environ 100 % les années suivantes.

Vous pouvez visionner sa présentation complète sur notre chaîne Youtube !

Merci pour votre participation active lors de notre assemblée générale !

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